Le Parc d’Innovation fait aujourd’hui partie du paysage urbain de l’agglomération Strasbourgeoise. Il correspond à une zone d’environ 170 hectares et a pour vocation d’accueillir des entreprises, des laboratoires, des équipements d’enseignement et des services œuvrant dans le domaine des hautes technologies. 

Le choix de créer un “parc” d’activités s’inscrit dans la volonté de réaliser un cadre de vie au caractère à la fois urbain et paysager permettant à chacun de travailler dans un environnement valorisant. Etant une structure d’accueil à vocation technique et scientifique, le Parc d’Innovation vise à favoriser la synergie entre les hommes et des entreprises issus d’horizons variés. Par sa conception et ses structures d’accueil, il doit faciliter la communication entre des hommes actifs dans des entreprises et des technologies différentes.

Dès la conception d’origine, le problème de l’urbanisme a été de traduire l’idée de haute technologie dans un plan de ville dont la géométrie devait suggérer la nouvelle vocation du site. Le plan devient par lui-même un outil de communication par le pouvoir d’évocation des images produites tant au niveau de la conception globale que de la perception des lieux architecturaux.

La notion de Parc est liée d’une part au traitement du domaine public par la création volontaire d’un nouveau paysage et d’autre part au traitement des espaces privés dans le cadre de la mise en valeur de chaque projet particulier. L’espace public doit être unique dans sa conception et marquer de son empreinte la totalité du site. Il est le garant de la cohérence de l’aménagement et le signe visible de l’image exclusive du parc. L’espace privatif, au contraire, est l’expression d’une multitude d’architectures différentes. Il traduit les nombreuses possibilités de l’architecture d’aujourd’hui. 

Le projet est basé sur un tracé régulateur support de la géométrie du domaine public et des implantations de bâtiments.  Des cercles concentriques commandent le tracé. Cinq rayons disposés suivant un pentagone régulier correspondent aux axes des coulées vertes qui subdivisent l’espace. Les directions recouvrent alternativement des routes, des chemins, des espaces naturels aménagés. Cinq points particuliers délimitent l’espace central du Parc d’Innovation en fixant les sommets d’un pentagone régulier. Intégrés au domaine public, ils sont traités de manière spécifique. Les côtés du pentagone apparaissent comme des axes visuels qui servent de support pour une trame orthogonale propre à chaque secteur. Le centre enfin, apparait comme un espace de rencontre et de communication. Ce sera un lieu de détente et de loisirs, traité en parc urbain. Le but du tracé régulateur n’est pas d’imposer des lignes de force surabondante, mais au contraire, à travers des rappels discrets, d’aboutir à un rythme et une harmonie présente dans l’ensemble du parc.

Les études d’aménagement ont été menées en 1985-86 et ont abouti à un projet d’urbanisme qui est aujourd’hui réalisé sur plus de la moitié de sa superficie totale. Le Parc accueille aujourd’hui une centaine d’établissements répartis dans 200 000m² de surface bâtie, dont 1/3 est dédiée à l’enseignement supérieur et la recherche.

Pour aller plus loin...

Architecte-Urbaniste Mandataire

URBANETIC

BET

BEREST

Lieu

Illkirch-Graffenstaden

Mission

Maîtrise d’œuvre / Dossiers de ZAC / Coordination architecturale

Réalisation

Premières Etudes 1985-1986 puis 1993
Réalisation encore en cours

Maître d'ouvrage

SERS

Surface

170 ha