URBANETIC ARCHITECTES & URBANISTES

Zone d'Activités Intercommunale du Fehrel

Rosheim

Le projet consiste en l’extension du Parc d’Activités d’Alsace Centrale de Dambach-la-Ville au sein de la ZAC (anciennement la Plate-Forme d’Activités d’Alsace centrale). La ZAC, d’une superficie totale de 99ha est actuellement urbanisée sur un quart de sa surface. L’extension consiste à urbaniser les parties Nord et Est dans la continuité de l’existant et à créer un raccordement routier depuis la RD210 au Sud.

Le parc d’Activités vise à accueillir des entreprises ayant des besoins en fonciers très importants. Il est conçu de telle façon à permettre divers scénarios à long terme, selon les besoins des entreprises amenées à s’implanter sur le site (achat de grandes ou de petites parcelles). La prise en compte d’objectifs de Qualité Environnementale et de développement durable assure une conception des bâtiments industriels raisonnée et un projet paysager de qualité.

Le site est marqué par des contraintes écologiques et paysagères fortes : présence du Saulager au Sud, du crapaud le Sonneur à ventre jaune et d’importantes zones humides qui nécessitent la réalisation de zones de compensation. Un couloir écologique traversant le site du Nord au Sud, assure la continuité végétale et le déplacement de la faune entre les espaces agricoles. Il accueille également des circulations piétonnes et cyclistes, une large noue permettant la récupération des eaux de pluie, ainsi qu’une végétation abondante et locale. Il s’inscrit comme une composante majeure du projet paysager du Parc d’activités.

Un système de noues paysagères permet à toute la zone d’assurer la récupération et le traitement de ses eaux de pluie avant que celles-ci ne se rejettent dans le Saulager, au Sud de la zone. Les voiries sont limitées au strict nécessaire dans la zone. Elles sont toujours doublées d’espaces verts voire de noues paysagères ainsi que de trottoirs destinés aux cyclistes et aux piétons. Toutes les limites de parcelles sont largement végétalisées par des haies champêtres d’essences locales, à l’image de la première tranche déjà réalisée.

Une attention particulière est portée sur le bâti : il est implanté de telle sorte à créer un front bâti et à donner une certaine densité à la zone. Les espaces d’enrobé sont organisés de telle manière à limiter l’imperméabilisation des sols et la consommation abusive d’espaces verts.

L’ensemble du parc fait l’objet d’un traitement paysager de qualité et de nombreuses contraintes architecturales pour les constructions futures, ceci afin d’assurer son intégration dans le paysage et de réduire son impact visuel, notamment depuis l’autoroute mais surtout depuis le piémont des Vosges

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